Qu’est-ce que l’artisanat dans le domaine des cosmétiques ?
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Vous l’avez demandé alors le voici ! Dans cet article nous allons évoquer la production artisanale mais pas que. Nous allons également voir les étapes clés du développement d’un produit et sa commercialisation.
Prêt(e)s à découvrir toutes les facettes de la cosmétique artisanale ? C’est parti !
🌟 Qu’est ce que la fabrication artisanale ?
Pour que nous ayons la même notion de l’artisanat, en voici une définition ; la fabrication artisanale (tous domaines confondus), représente une production en « petite » série – production à taille humaine – contrairement aux productions industrielles (de masse). L’artisan contrôle l’ensemble de la chaîne de production et la commercialisation de ses produits.
L’artisanat n’est pas caractérisé uniquement par cette définition ; c’est un ensemble beaucoup plus vaste. À travers l’artisanat, on met à l’honneur un savoir faire reconnu (et français), des produits de qualités très plébiscités en cette période de « consommer moins mais mieux ». S’accompagne d’une proximité avec le créateur, artiste. Un lien direct entre producteur et consommateur se crée ainsi la relation cliente n’en est que renforcée. Mais ce n’est pas tout, en consommant des produits issus de l’artisanat on favorise et valorise l’emploi local !
🌟 La fabrication artisanale de cosmétiques
Développons nos propos plus précisément sur les cosmétiques. Certains peuvent avoir une image de la cosmétique artisanale biaisée par ce que l’on peut voir ou entendre. Cependant, cette pratique est soumise à une réglementation encadrée concernant la chaîne de production. Nous aborderons l’ensemble des facettes de cette activité ; de l’idée à la production puis la commercialisation pour finir avec la relation cliente.
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De l’idée à la production
Commençons par le commencement. Lorsque l’on se lance dans la cosmétique artisanale, la première étape est la conception d’un produit. Au préalable, il est nécessaire de définir un cahier des charges qui recense l’ensemble des conditions que notre produit doit cocher. Des caractéristiques de la formulation (nombres des matières premières, naturelles ou non, etc…) au contenant (nature du contenant, emballage secondaire, etc…). Une fois toutes ces notions définies la conception produit peut s’amorcer !
Le schéma ci-dessous présente les étapes principales de la conception produit. L’ensemble de ce processus prend du temps voir beaucoup de temps lorsque l’on débute.

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De la production à la commercialisation
Une fois notre formule élaborée et validée, passons à l’étape suivante : la production. Pour produire de façon artisanale des cosmétiques, il est nécessaire d’avoir des connaissances approfondies sur la réglementation et les règles d’hygiènes. Il faut également un espace dédié à la production et au stockage que nous appelons laboratoire (déclaré à l’Agence Nationale de Santé et du Médicament). La norme Européenne : EU 1223/2009 doit être appliquée au laboratoire. Cette norme Européenne inclut un respect des Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) recensées dans la norme française ISO 22716. La norme française compte un ensemble de conditions à mettre en oeuvre pour le stockage des matières premières, des contenants mais aussi dans le cadre de la fabrication et le stockage des produits finis.
Qui dit norme, dit contrôle ! En effet, des contrôles sont effectués afin de vérifier que l’ensemble de la réglementation est appliquée correctement. Ces contrôles aléatoires sont pratiqués par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).
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De la commercialisation aux client(e)s
Après ce dur labeur passons à l’étape ultime : la commercialisation ! Il est possible de déléguer cette partie à un commercial. En effet, c’est un nouveau domaine qui demande des compétences particulières. Ce n’est pas chose aisée de se découvrir commercial si ce n’est pas notre domaine de prédilection.
Nos cosmétiques peuvent être commercialisés de différentes façons à savoir ; Business to Business (BtoB) ou Business to Consumer (BtoC). Concentrons nous sur le BtoC. De nombreux canaux de communications existent entre le site internet, les réseaux sociaux, les points de ventes physiques ou encore la radio. C’est à l’artisan de chercher l’opportunité de faire parler de lui.
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Et Enudora dans tout ça ?
Vous commencez à bien connaitre Enudora et vous savez que derrière elle, se cache Léa ! Et oui c’est moi. Je réalise l’ensemble de ces processus moi même. Je formule chaque produit (grâce à mes études dans la chimie et l’environnement) et les fabrique moi même (dans mon laboratoire) et les commercialise. Je suis également présente sur Instagram pour diffuser mon savoir, sensibiliser notre communauté aux questions environnementales et montrer nos produits en énumérant leurs bienfaits ! À travers ce parcours je souhaite vous montrer que même seule on peut se lancer dans cette magnifique aventure.
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